Pédagogie personnalisée et communautaire
Ecole de l’Enfant Jésus à la Rochefoucauld et école de l’Enfant Jésus à Angoulême
31/05/2016
Pierre Faure (1904-1988), prêtre jésuite et pédagogue, a largement contribué à la rénovation de l’enseignement en développant une « pédagogie personnalisée et communautaire » en France et dans plusieurs pays étrangers.
Les écoles de l’Enfant Jésus de La Rochefoucauld et d’Angoulême se donnent les moyens de mettre en œuvre, avec l’adhésion des parents, une école capable de se moderniser pour répondre à la diversité des jeunes qu’elle accueille.
Avec sa méthode, Pierre Faure continue le travail commencé par Maria Montessori et met en place la pédagogie personnalisée et communautaire.
C’est une pédagogie au service de l’enfant qui répond à ses besoins fondamentaux (être reconnu, aimé, développer sa curiosité, sa liberté, grandir, communiquer … pédagogie personnalisante) en tenant compte des différences entre les enfants (aptitudes, rythmes, motivations, milieu social … pédagogie personnalisée).
Chaque enfant participe à son apprentissage (pédagogie de la découverte), on lui propose des choix dans ses activités en fonction de son niveau, de ses aptitudes, ses besoins … (pédagogie différenciée), on l’aide à devenir autonome, à organiser son travail (pédagogie de la responsabilité)
L’enfant travaille seul mais aussi avec les autres (enfants, enseignants …) Cette façon de travailler prône l’entraide, le respect, le partage, la communication et la confiance (pédagogie communautaire).
Le mardi 24 mai, plus de 50 familles accompagnées d’une vingtaine d’enfants se sont rassemblées pour participer à une conférence présentant cette méthode de travail qui s’inscrira sur des temps d’atelier dans la journée de classe des élèves.
Madame Esclavissat, formatrice à l’AIRAP ( Association Internationale de Recherche et d’Animation Pédagogique) a également mis en avant le côté communautaire de cette pédagogie qui permet aux enfants d’avoir des temps d’explication en commun et qui insiste sur l’importance de l’entraide.
En deuxième partie de soirée, les parents ont été mis à contribution. Muni d’un plan de travail pour noter leurs avancées, ils ont pris la place de leurs enfants et sont allés dans les classes tester les ateliers. Ce fut un retour en enfance apprécié de tous. Certains ont même demandé s’ils « pourraient revenir à l’école » !
L’enthousiasme des parents et de leurs enfants est moteur pour les enseignants qui se lancent dans cette aventure.
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